En cette année jubilaire, nous avons choisi de célébrer un thème qui résonne particulièrement avec notre foi et notre histoire : les 350 ans des apparitions de Jésus à Sainte Marguerite-Marie, entre le 27 décembre 1673 et le 27 juin 1675.
Le 27 juin prochain, jour de la solennité du Sacré Cœur, l’année jubilaire sera clôturée par une consécration au cœur de Jésus de tous ceux qui le voudront et s’y seront préparés.
Célébrons ensemble cette année, afin de nous rapprocher du Sacré Cœur et vivre pleinement son invitation à l’amour et à la rédemption.
Chaque année, le conseil pastoral de la CCFS (qui réunit tous les responsables d’activité) réfléchit, avec notre aumônier, Père Robert, à un thème pastoral fédérateur qui portera notre communauté tout au long de l’année.
Cette année, a été choisie une parole de Jésus montrant son cœur à Sainte Marguerite-Marie.
Pour vous aider à méditer sur ce thème et l’approfondir personnellement ou en groupe, pour qu’il vous nourrisse et vous accompagne dans votre foi et votre vie de chrétien dans le monde, voici quelques pistes de réflexion. Ce document ne se prétend pas exhaustif, mais propose des pistes de réflexion et méditation à un temps fort, groupe de partage et/ou de prière. N’hésitez pas à communiquer au Père Robert ou à l’EAP d’autres éléments qui permettraient de l’enrichir.
1 – Le contexte
En quoi consiste cette dévotion au Sacré-Cœur de Jésus ?
Il s’agit avant tout dans la charité fraternelle. Par ses mots, Sainte-Marguerite Marie Alacoque nous invite à contempler la profondeur insondable de l’amour divin.
Ce cœur, celui du Christ, est présenté non comme un simple symbole, mais comme la source vivante et ardente de l’amour, un amour qui embrasse la totalité du monde. Cet amour n’est ni limité par le temps, ni conditionné par nos faiblesses. Il est infini, éternel. Et pourtant, il s’abaisse à nos fragilités.
Contemplons ce cœur, blessé mais aimant, meurtri mais battant encore avec une passion démesurée pour l’humanité. C’est un cœur qui, malgré les ingratitudes, les rejets et les offenses, continue de se donner. Il aime non parce que nous en sommes dignes, mais parce que, dans l’acte même de l’amour, il nous rend dignes. Il est le modèle parfait du don total, de la miséricorde qui ne connaît pas de limites.
« Voici ce cœur qui a tant aimé les hommes ! »
En nous arrêtant devant ce cœur, nous sommes appelés à reconnaître que cet amour ne nous a jamais quittés, même dans nos ténèbres. Il est là, silencieux parfois, mais toujours présent, attendant que nous tournions nos regards vers lui. Et dans cette rencontre, quelque chose de profond change : ce n’est plus seulement l’amour de Dieu pour le monde qui est contemplé, mais cet amour devient personnel, intime. Ce cœur qui a tant aimé le monde, c’est aussi un cœur qui m’a tant aimé, moi.
Cet amour, infini et universel, se décline dans chaque moment de nos vies. Il s’incarne dans la douceur de l’aube, dans la souffrance offerte, dans la rencontre d’un regard compatissant.
À travers ce cœur, Dieu se fait proche de nous, de notre quotidien, de nos luttes intérieures. Et il nous invite, non seulement à recevoir cet amour, mais à y répondre en aimant à notre tour : aimer ceux qui nous entourent, aimer ceux que nous trouvons difficiles à aimer. Aimer dans le service et l’humilité.
« Voici ce cœur qui a tant aimé le monde » : que cette contemplation nous pousse à vivre dans cet amour, à nous en abreuver, à laisser son feu transformer nos cœurs pour que, peu à peu, ils deviennent des reflets de ce cœur divin.
Qui était Ste Marguerite-Marie ?
C’est elle qui, après avoir reçu les révélations mystiques de Jésus, a été à l’origine de la dévotion et de la fête du Sacré-Cœur, instituée le par l’Église en signe de son amour infini pour l’humanité.
Née à Verosvres en 1647, en Bourgogne, Marguerite-Marie Alacoque est une religieuse française de l’Ordre de la Visitation. Elle entre au monastère de Paray-le-Monial en 1671.
Entre 1673 et 1675, elle a plusieurs visions de Jésus-Christ.
Dans ces révélations mystiques, Jésus lui montre son cœur enflammé, couronné d’épines, ce Cœur qui a tant aimé le monde, un Cœur passionné d’amour pour tous les hommes. Se plaignant de ne recevoir en retour qu’ingratitude et indifférence, Jésus lui demande de réparer ces manques d’amour, notamment par l’institution d’une fête pour la vénération de son divin cœur comme signe de son amour et de sa miséricorde.
À l’époque la religieuse commence d’abord par rencontrer de nombreuses d’oppositions, mais elle peut rapidement compter sur le ferme soutien de son directeur spirituel, Claude La Colombière, qui l’aide à diffuser cette dévotion.
Décédée en 1690, Sainte Marguerite-Marie est canonisée bien plus tard par le pape Benoît XV en 1920. Son héritage spirituel reste central dans la spiritualité catholique.
Qu’est-ce que le Sacré-Cœur ?
C’est en 6 février 1765 que le pape Clément XIII institue officiellement la fête du Sacré-Cœur. Elle est célébrée chaque année le vendredi suivant la Fête-Dieu.
Le Sacré-Cœur de Jésus est une dévotion chrétienne, popularisée au XVIIe siècle grâce aux révélations mystiques de sainte Marguerite-Marie Alacoque, qui honore le cœur physique de Jésus-Christ comme signe de son amour divin et de sa miséricorde pour l’humanité. Cette dévotion se concentre particulièrement sur la compassion de Jésus pour les pécheurs et son désir de les sauver.
Le Sacré-Cœur est lié à la souffrance et au sacrifice de Jésus pour les péchés du monde, ainsi qu’à son amour infini. Représenté souvent avec un cœur enflammé, entouré d’une couronne d’épines, et parfois percé d’une blessure, il incarne à la fois la douleur de la crucifixion et l’amour ardent de Jésus pour les hommes.
Le Sacré Cœur à Singapour
Lors de la venue du Pape à Singapour en Septembre 2024, un cadeau très symbolique a été offert par le diocèse au Pape François, à la fin de la messe papale.
Une sculpture, représentant un cœur sacré intégrée dans une stèle de bois de Tembusu provenant du Botanic Garden, symbolise l’amour inconditionnel et la miséricorde du Christ, tout en ancrant ce message dans le contexte culturel singapourien.
L’artiste a choisi de créer cette œuvre pour évoquer l’universalité du message du Sacré Cœur, tout en rendant hommage à la diversité et à la richesse de la foi à Singapour. En fusionnant art et spiritualité, cette sculpture devient un point de rencontre entre le cœur de Jésus et le cœur vibrant de cette nation, invitant chacun à s’ouvrir à l’amour divin et à la compassion.
Pour découvrir plus en détail le sens de cette création, vous pouvez consulter la page dédiée ici.
2 – Clefs de lecture
« Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes ! » est une invitation à contempler l’amour infini et miséricordieux de Dieu, manifesté dans le Cœur Sacré de Jésus.
Cet aspect de la spiritualité catholique est profondément enraciné dans l’histoire de l’Église et dans ses enseignements. En développant ce thème, nous allons aborder les bases scripturaires, les enseignements doctrinaux, la théologie mystique du Sacré-Cœur et la manière dont cette dévotion peut transformer notre vie chrétienne.
1. Contexte biblique et théologique:
Le Cœur de Jésus est souvent associé à des passages bibliques qui illustrent l’amour de Dieu pour l’humanité.
Parmi eux :
– Jean 3, 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. »
– Matthieu 11, 29-29 : « « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et moi je vous donnerai le repos, car je suis doux et humble de cœur »
Ces versets et bien d’autres encore, révèlent à la fois l’amour sacrificiel de Jésus et sa compassion envers l’humanité
Le Cœur de Jésus est l’incarnation même de l’amour divin. Le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) souligne que l’Incarnation de Jésus est la preuve tangible de l’amour de Dieu (CEC, n° 478). En embrassant cette réalité, l’Église nous invite à reconnaître dans le Cœur de Jésus une source de salut et de grâce, car ce cœur a été transpercé pour nous (Jean 19:34), symbolisant la réconciliation de l’humanité avec Dieu.
Le Christ a eu un cœur humain et un véritable amour humain, symbolisé dans la dévotion catholique par son cœur sacré.
C’est à bon droit, par conséquent, que le Coeur du Verbe incarné est considéré comme le signe et le principal symbole de ce triple amour dont le divin Rédempteur aime et continue d’aimer son Père éternel et tous les hommes. En effet, il est le symbole de cet amour divin qu’il partage avec le Père et l’Esprit-Saint, mais qui pourtant, en lui seul, en tant que Verbe fait chair se manifeste à nous par son corps humain périssable et fragile, puisque c’est en lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la divinité.
Le Coeur de Jésus-Christ, uni hypostatiquement à la divine Personne du Verbe a, sans aucun doute, palpité d’amour et de tout autre sentiment. Cependant, tous ces sentiments étaient en parfait accord et s’harmonisaient et avec sa volonté d’homme pleine de divine charité, et avec l’amour divin lui-même que le Fils partage en commun avec le Père et avec l’Esprit-Saint, de telle sorte qu’il n’y eut jamais entre ces trois amours, aucun manque d’accord ou d’harmonie.
2. Histoire et Dévotion au Sacré-Cœur:
La dévotion au Sacré-Cœur a pris une ampleur particulière avec les révélations de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVIIe siècle. Ces révélations appellent à la réparation des offenses faites à Jésus, mais aussi à la diffusion de la tendresse et de la miséricorde de Dieu. L’image du Cœur de Jésus, couronné d’épines et enflammé d’amour, est devenue un symbole puissant de cette dévotion.
La dévotion au sacré Cœur c’est :
– L’approfondissement de la relation personnelle avec le Christ.
– L’expérience tangible de la miséricorde et du pardon.
– Une source de paix intérieure et de guérison spirituelle.
– Honorer le mystère de l’amour du Christ.
3. Résonances avec la théologie de la miséricorde:
Le thème du Sacré-Cœur est intrinsèquement lié à la théologie de la miséricorde promue par des figures telles que sainte sœur Faustine Kowalska.
Jésus révèle que son cœur déborde de miséricorde, accessible à tous ceux qui viennent à lui dans la contrition. Dans la confession, je donne au Seigneur mon cœur tel qu’il est, pour qu’il le plonge dans le sien et le rende semblable au sien. Le pape Saint Jean-Paul II, dans son encyclique “Dives in misericordia” (1980), a réaffirmé que la miséricorde est la qualité la plus éclatante de Dieu.
Dans ce sens, la dévotion au Sacré-Cœur devient une clé pour mieux comprendre la mission salvifique de l’Église. Elle nous rappelle que le chrétien est appelé à être le reflet de cette miséricorde, en particulier dans ses relations humaines.
4. Application pastorale et spirituelle :
Pour une année pastorale centrée sur notre thème « Voici ce Cœur qui a tant aimé le monde », voici des pistes d’action concrètes :
– Prière et Adoration : Encourager l’adoration eucharistique et la récitation des litanies du Sacré-Cœur, tout en rappelant l’importance de la prière du cœur.
Tous les mois des temps d’adoration sont proposés à la chapelle de la maison MEP, n’hésitez pas à consulter le calendrier de notre CCFS sur le site interenet: https://www.paroisse-singapour.com/2024/09/25/agenda-ccfs/
– Formation : en lien avec le sanctuaire de Paray le Monial, des enseignements sont proposés par internet : https://sacrecoeur-paray.org/grand-jubile-350-ans/
– Actes de charité : En réponse à l’amour du Cœur de Jésus, notre CCFS propose différentes actions sociales, des collectes pour les plus démunis, et des initiatives pour la réconciliation et la paix : https://www.paroisse-singapour.com/caritatif/ et bien d’autres propositions faites tout au long de l’année.
Conclusion :
Le Cœur de Jésus, signe d’un amour absolu et infini, nous invite tous à une transformation personnelle et communautaire. Cette année pastorale, centrée sur ce thème, nous offre une occasion unique de renouveler notre foi, de vivre la miséricorde, et de témoigner de l’amour du Christ dans le monde.
– Le Cœur de Jésus est un symbole de l’amour divin pour l’humanité.
– La dévotion au Sacré-Cœur est centrale dans l’Église catholique.
– Cette dévotion peut transformer notre vie spirituelle, mais nécessite aussi une compréhension profonde pour éviter le ritualisme.
– L’application pastorale nous aide à équilibrer prière, formation, et charité.
3 – Se laisser transformer par la Prière
Prière au Sacré-Cœur, d’après Sœur Claire Ferchaud
O coeur de Jésus, broyé à cause de nos péchés, coeur attristé et martyrisé par tant de crimes et de fautes, coeur victime de toutes les iniquités,
Je Vous aime de toute mon âme et par-dessus toutes choses, je Vous aime pour ceux qui Vous méprisent et Vous délaissent, je Vous aime pour ceux qui Vous outragent et Vous empêchent de régner, je Vous aime pour ceux qui Vous abandonnent seul dans la Sainte Eucharistie, je Vous aime pour les âmes ingrates qui osent profaner Votre Sacrement d’Amour par leurs insultes et leurs sacrilèges,
Coeur de Jésus, pardonnez aux pécheurs: ils ne savent pas ce qu’ils font, Coeur de Jésus, soutenez ceux qui propagent Votre Saint Nom! Coeur de Jésus, soutenez ceux qui souffrent et qui luttent Coeur de Jésus, faites que la société s’inspire en tout de Votre Saint Evangile, Seule sauvegarde de la justice et de la paix ! Coeur de Jésus, que les familles et les nations proclament vos droits ! Coeur de Jésus, régnez sur ma Patrie !Coeur de Jésus, que Votre Règne arrive par le Coeur Immaculé de Marie !
Cette prière a reçu l’Imprimatur de Mgr Charles, évêque de Verdun, et suite à la demande du cardinal Lépicier, la bénédiction et l’approbation de Pie XI le 26 avril 1930
4 – Prier avec le Sacré Cœur de Jésus
Lectio Divina
La Lectio Divina est une méthode de prière et de méditation qui permet de s’immerger profondément dans la Parole de Dieu et de vivre une plus grande intimité avec notre Dieu. Elle se déroule généralement en quatre étapes : Lectio (lecture), Meditatio (méditation), Oratio (prière), et Contemplatio (contemplation).
À partir de notre thème : « Voici ce Cœur qui a tant aimé le monde », voici une proposition pour structurer une Lectio Divina :
1. Lectio (Lecture)
Commencez par lire un passage des Évangiles qui met en lumière l’amour de Jésus pour le monde. Par exemple, Jean 19, 34 (le moment où le Cœur de Jésus est transpercé sur la Croix) ou Jean 3,16.
« Mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Celui qui l’a vu rend témoignage – son témoignage est vrai – et il sait qu’il dit la vérité, afin que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé pour que s’accomplisse l’Écriture : “Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé.” » Jean 19, 34
(Instructions 🙂 Lisez le texte lentement, plusieurs fois. Soyez attentif aux mots ou phrases qui résonnent en vous. Ici, le passage de l’eau et du sang évoque la source de la vie et du salut. Le Cœur de Jésus transpercé devient une porte ouverte à la miséricorde divine.
2. Meditatio (Méditation) :
Prenez le temps de méditer sur ce que vous avez lu. Réfléchissez à ce que ce texte signifie pour vous aujourd’hui, en lien avec le thème « Voici ce Cœur qui a tant aimé le monde ».
Réflexions possibles :
– Le Cœur transpercé de Jésus :
Cet acte révèle la profondeur de l’amour de Dieu. Le sang et l’eau qui en sortent représentent les sacrements (Eucharistie et Baptême) et la miséricorde divine qui nous purifie. L’Eucharistie est le rayonnement de toute notre vie chrétienne. Par son offrande sur la Croix et en nous dans la sainte Hostie, Dieu sauve l’humanité.
– L’amour inconditionnel de Dieu :
Jésus a aimé le monde jusqu’au bout, jusqu’à donner sa vie pour le salut de tous. Comment cet amour se manifeste-t-il dans votre vie personnelle ?
– Notre réponse à cet amour :
Si Jésus a tant aimé le monde, comment puis-je répondre à cet amour ? Qu’est-ce que cela change dans ma manière de vivre, de prier, de servir les autres ?
Exemple de question pour la méditation :
– « Que signifie, pour moi, contempler ce Cœur qui a tant aimé le monde, et en quoi cela change ma manière de voir les autres et moi-même ? »
3. Oratio (Prière) :
Répondez à Dieu par une prière spontanée, inspirée par ce que nous avons médité. Laissons monter dans notre cœur tous nos sentiments, nos actions de grâce, nos demandes, ou même nos regrets.
Prière possible :
Seigneur Jésus, toi dont le Cœur transpercé déborde d’amour et de miséricorde pour le monde, je te rends grâce pour cet amour infini. Tu es la source de ma vie et de mon salut. Aide-moi à répondre à cet amour en aimant à mon tour, en pardonnant comme tu pardonnes, en servant comme tu sers. Que ton Cœur soit mon refuge et ma force. Apprends-moi à aimer comme toi, sans condition, sans mesure, avec tout mon être. Amen.
4. Contemplatio (Contemplation) :
Dans cette étape, restez en silence devant Dieu. Permettez à sa présence de vous envahir sans essayer de réfléchir ou de parler. Contemplez simplement l’amour du Cœur de Jésus, en vous laissant imprégner par sa paix.
Image de contemplation : Visualisez le Cœur de Jésus, couronné d’épines mais rayonnant de lumière. Voyez comment ce Cœur continue d’aimer, même à travers la souffrance. Laissez cette image vous remplir de paix et de confiance en son amour infini.
Silence : Restez quelques minutes en silence, simplement pour accueillir l’amour de Dieu.
5. Actio (Action) :
La Lectio Divina se termine souvent par une décision concrète à appliquer dans votre vie quotidienne, inspirée par la méditation.
Action concrète proposée :
– Vivre la miséricorde : Soyons plus attentif à manifester de la miséricorde dans nos relations. Cela peut être par un geste de réconciliation, une parole d’encouragement, ou un acte de charité.
– Prière du Cœur : Priez chaque jour cette courte invocation : « Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien. » ou encore : « Cœur sacré de Jésus, j’ai confiance en toi »
Conclusion :
Le thème « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes! » nous appelle à plonger dans la contemplation de l’amour infini et rédempteur du Christ. À travers la Lectio Divina, nous pouvons non seulement méditer sur cet amour, mais aussi nous laisser transformer par lui pour mieux l’incarner dans nos vies.
Résumé des étapes clés :
– Lectio : Lire un passage des Écritures qui révèle l’amour du Cœur de Jésus.
– Meditatio : Méditer sur la profondeur de cet amour et sa signification pour vous.
– Oratio : Prier en réponse à l’amour de Dieu.
– Contemplatio : Se reposer en silence dans la présence de Dieu.
– Actio : Choisir une action concrète pour répondre à cet amour dans la vie quotidienne.
Que cette prière méditative nous aide tous à mieux comprendre et à vivre l’amour de Jésus dans notre quotidien.
5 – Pour approfondir : regard de l’art, lectures, à l’écran
En vidéo :
La mise en scène de l’amour du Christ à partir des Ecritures avec la série : The Chosen
Le Sacré-Cœur et Ste Marguerite Marie : https://www.youtube.com/watch?v=Rt4nY2mO90k
Dans la presse
Magazine Familles Chrétienne :
Dossier Le Sacré-Coeur revient à l’honneur
En lectures :
Le message du Sacré-Cœur :
https://sacrecoeur-paray.org/le-message/
Le Sacré-Cœur Aujourd’hui et pour l’avenir :
https://www.sanctuairedeloublande.fr
Site du sanctuaire de Paray le Monial :
https://sacrecoeur-paray.org
Consécration au Sacré-Cœur avec le sanctuaire de Paray le Monial : https://sacrecoeur-paray.org/consecration/
Lettre encyclique de Pie XII sur le culte et la dévotion au Sacré Cœur de Jésus : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=haurietis_aquas_in_gaudio
Méditation de Benoit XVI :
https://www.gardedhonneurdusacrecoeur.org/homelies.php
Spiritualité du Sacré-Cœur, conférence du cardinal Ratzinger : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=0801095_toulouse
Lettre de Benoît XVI pour la fête du coeur sacré de Jésus au Très Révérend Père PETER-HANS KOLVENBACH, S.J. Préposé général de la Compagnie de Jésus
L’exhortation apostolique sur le Sacré Cœur de Jésus du Pape François. (oct. 2024)
« Le Cœur de Jésus est le symbole par excellence de la miséricorde de Dieu ; mais ce n’est pas un symbole imaginaire, c’est un symbole réel, qui représente le centre, la source d’où a jailli le salut de l’humanité tout entière. […]
Pape François
N’ayons pas peur de nous approcher de lui ! Il a un cœur miséricordieux ! Si nous lui montrons nos blessures intérieures, nos péchés, Il nous pardonne toujours. Il est pure miséricorde ! Allons vers Jésus ! »